Féliz año V

Mardi 3 janvier 2017

Tout a une fin, pour notre dernière journée à Madrid, nous avons prévu emplettes, balade tranquille du coté de la Plaza de Toros pour voir l'arene.

Après le petit déjeuner nous voici partis tranquillement en direction du Cortès Ingles de la Plaza de la Puerta del Sol, un arrêt au distributeur de billets et voici que je ne retrouve plus ma CB, je cherche partout, introuvable ! 

Se souvenir de la dernière utilisation ... c'était le 31 lorsque nous avons payé les places pour la soirée flamenco ... 

Tout de suite faire opposition, nous décidons Christian et moi de retourner à l'hotel afin de chercher dans les poches des gilets ... on ne sait jamais !

Arrivés à l'hotel pendant que Christian joue les Hercule Poirot je me mets en quête du numéro du centre d'opposition des visas et au moment où j'allais le composer Eurêka ! Ma carte est retrouvée dans un des casiers, j'ai dû en rangeant l'y mettre en même temps que la pochette. Ouf quel soulagement ! 

Nous repartons retrouver nos amis Plaza de Espana, du coup plus de temps pour les emplettes on verra plus tard si l'on a encore du temps.

Nous prenons une nouvelle fois le métro, direction l'est nous sortons à la station Ventas et nous nous retrouvons tout de suite sur la plaza.

 Les Arènes de Las Ventas ont une capacité de 23 798 places pour les passionnés de tauromachie et l'arène même mesure 60 m de diamètre, ce qui fait d'elles l'une des plus vastes au monde dans un style néo-mudéjar ( nom donné aux musulmans d’Espagne devenus sujets des royaumes chrétiens après le XIe siècle, pendant la période de tolérance) et avec des carreaux de faïence peints à la main. 

Le bâtiment en lui-même est magnifique et imposant, étant tous les 4 antis-corrida nous laissons de coté tout ce qui s'y rapporte nous n'irons pas visiter l'intérieur de l'arene, ni le musée.

En repartant par la calle de Alcala nous nous arrêtons pour déjeuner dans un tout petit restaurant de quartier qui ne paye pas de mine, mais qui annonçait un menu à 10 € entrée plat dessert et une boisson. Un couple charmant et prévenant tient ce lieu, beaucoup de "fait maison" une soupe excellente, les plats également et idem pour les desserts. Dommage que je n'ai pas noté le nom ... Parfois je m'énerve moi-même !

Retour à l'hotel pour les garçons et pour les filles  emplettes !

Que de monde ! Quelle que soit l'heure à laquelle nous traversons la plaza de la Puerta del Sol il y a foule. C'est vraiment impressionnant !

Les soldes sont intéressantes, dommage de n'avoir pris que des valises cabines, je soupçonne Christian de l'avoir fait exprès ! Du coup je suis bridée ! Un petit tour chez Desigual pour le plaisir des yeux.

Nous rejoignons les garçons à l'hotel où nous nous préparons pour notre dernier dîner.

Notre réservation étant à 20h nous comptons une petite heure de marche tranquille vers le restaurant. Nous repassons par la Puerta del Sol et sa queue de taxi, la plaza Mayor, admirons le mercado de San Miguel éclairé ...

Arrivés devant le Sobrino de Botin il y a déjà foule. On nous invite à nous diriger vers la cave voûtée, l'endroit est impressionnant  et ici le poids du passé se fait sentir !

Nous commandons de la soupe à l'ail et à l'oeuf excellente, ainsi de du cochon de lait rôti et de l'agneau rôti très bons mais nous trouvons le cochon un peu fade étant plus habitués à une préparation plus relevée en épices, de plus 3 pommes de terre en accompagnement c'est un peu juste je trouve.

La carte des vins propose des prix hors budget, heureusement que sur la carte du menu, il y a un très bon vin à un prix convenable. Nous commençons à l'appéritif avec un pichet de sangria très fraîche et délicieuse.

Ici aussi le service est rapide, nous n'attendons pas entre les plats et 1 h15 plus tard nous sommes sortis.

En résumé, un bel immeuble qui porte le poids des ans et de l'histoire, l'intérieur est chaleureux, le service est courtois mais speed, très touristique et le label "plus vieux restaurant du monde" n'y est pas pour rien.

La cuisine y est bonne mais nous n'avons pas trouvé que c'était à tomber à le renverse, ceci au vu de ce que nous avons commandé, de là à penser que la réputation est surfaite ... nous n'en sommes pas loin !

Nous flânons dans les rues et nous nous retrouvons devant le bar Lolina pour un dernier mojito.

 Ainsi  s'achève notre 5ème réveillon du Nouvel An délocalisé.